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CGIO : Suite……..

Le journal la Provence du 27 juillet est revenu sur la démission de M. Alain MILON de son poste de Président du CGIO, l’occasion pour nous d’apporter quelques remarques sur les explications, assez surprenantes, de sa part. Celui ci commence par nous dire que le projet de scission était à l’ordre du jour « à la demande des tutelles. Sauf que le principal partenaire, le Maire de Bedarrides, (voir Presse) a découvert l’ordre du jour en lisant la convocation du Conseil d’administration. Cela a conduit Joel Serafini à écrire aux membres du CA pour dénoncer cette décision unilatérale du Président. Quant au  Conseil général, il  n’est pas opposé à la scission mais demande simplement d’attendre le résultat de l’audit. De plus, si la scission peut permettre de mieux valoriser à terme les deux établissements, la question du déficit actuel ne disparaitra pas pour autant. Qui va le payer ? Le CGIO est né de la volonté des deux villes, sa disparition ne peut se concevoir qu’avec l’aval des deux villes.  

Plus loin, on retrouve la prose chère à l’UMP puisque A Milon s’en prend aux « garants de l’immobilisme et de l’attentisme ». Au cas où nous ne le saurions pas, l’UMP est l’incarnation vivante du « changement et de la reforme » et ceux qui refusent leurs projets sont viscéralement des partisans de « l’immobilisme ».  

Plus loin, il évoque le comportement de certains administrateurs « sans doute mal informés des conséquences néfastes de leurs vote ce qui ne manquera pas de créer de grandes difficultés de gestion et de prise en charge de nos aînés dans les prochaines semaines.

Alors là, on aura tout lu et entendu.  Lui connait le dossier et je ne le conteste pas, mais les autres sont « sans doute mal informés » tout simplement parce qu’ils ne partagent pas son avis. Bigre, n’y aurait-il qu’au CA que des d’incapables ne comprenant rien à la gestion des maisons de retraite ?  

 Le CGIO traverse une crise financière sans précédent (sous la Présidence par alternance d’André Tort, ancien maire de Bedarrides et Alain Milon) et ce dernier nous annonce « de grandes difficultés à venir ».  Faut-il rappeler que ce sont eux qui sont à l'origine de la création du CGIO  pour rationaliser les coûts et éviter notamment d’avoir deux directeurs ? Comment peut-on laisser entendre que le refus provisoire de la scission serait maintenant une catastrophe pour le CGIO ? Tout cela n'est pas tres serieux!

 

Enfin, on apprend qu’en tant que Vice Président « il suivra avec intérêt l’évolution du dossier ». Me voila rassuré car avec l’ardoise du CGIO la moindre des choses c’est que son ex-président se préoccupe encore un peu de l’avenir des deux maisons de retraite du CGIO.

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